Khibula

C'est dommage qu'après la parabole primée et métaphorique Terre éphémère, le réalisateur Ovašvili propose quelque chose d'aussi vide, qui manque à la fois d'une intrigue plus réfléchie et de précision visuelle. L'histoire tourne en rond - le président et sa cohorte se baladent et se cachent dans la Géorgie enneigée et boueuse, se réfugiant chez quelqu'un toutes les quinze minutes, écoutant son opinion sur la personne du président, pour être soit respectueusement expulsés après quelques jours, soit contraints de quitter leur cachette par crainte de trahison, et ils continuent ainsi à parcourir quelques kilomètres de plus vers une autre demeure. Ce n'est ni politique, ni stimulant, ni métaphorique, c'est juste de l'ennui, où étonnamment on chante plus que l'on parle. Les points positifs résident dans les performances d'acteurs et les prises de vue de la nature. (01/07/2017)