Nouvelle-Zélande

Les îles du bout du monde. Au premier abord, les paysages de la Nouvelle-Zélande rappellent ceux de l'Amérique du nord et de l'Europe. Pourtant, la situation isolée de cet archipel au carrefour de trois océans, l'importance de l'eau et l'influence humaine ont permis à une faune et à une flore endémiques uniques au monde de s'y développer depuis plus de quatre-vingts millions d'années. Avec une particularité : les mammifères prédateurs y étaient inconnus. On découvre ainsi des pingouins couvant dans la forêt, des lézards préhistoriques chassant leur propre progéniture et des kiwis – symboles nationaux – qui se donnent d'étranges rendez-vous nocturnes. Au programme également, de fascinantes batailles d'otaries et des ballets de dauphins, des excursions au cœur des fjords et des panoramas de toute beauté.
Terre d'extrême. L'île du Nord est ensoleillée et chaude, tandis que celle du Sud est marquée par le froid entretenu par ses massifs volcaniques et ses glaciers tombant jusque dans la mer – et les quatre saisons s'y succèdent parfois sur vingt-quatre heures. Des conditions qui requièrent de sacrées facultés d'adaptation ! Les perroquets kéas sont plutôt doués quand il s'agit de chasser. Les mamans otaries aussi pour protéger leurs petits. Quant au weta, un parent de la sauterelle de la taille d'une souris, il est champion toutes catégories en matière de survie...
La survie d'un paradis. Sur les îles, l'arrivée avec les humains d'animaux exogènes a été synonyme de dangers, voire d'extinction pour les espèces locales. Comment survivre quand tout l'environnement change et surtout, que des prédateurs jusque-là inconnus font leur apparition ? Sont ainsi menacés des oiseaux qui ne peuvent voler, comme le kakapo ou le très rare miro des Chatham. Aussi les défenseurs de l'environnement et de la faune mettent-ils au point des programmes ambitieux pour préserver la faune et la flore endémiques de la Nouvelle-Zélande. (Arte)