Résumés(1)
"Il y a des gens qui craignent de perdre leur confort. Moi, c'est l'idée même de sécurité qui me panique", a déclaré un jour Polly Jean Harvey. Depuis la secousse inaugurale de son album Dry, en 1992, l'Anglaise cultive la joie incommode de remettre sans cesse en question ses acquis. Chaque projet offre l'occasion de lutter contre la paresse d'inspiration. Cinq ans après Let England shake, traversée pénétrante et poétique d'un monde en état de guerre, elle est repartie au combat avec The hope six demolition project : un album né d'un périple au Kosovo, en Afghanistan et à Washington, et de sessions d'enregistrement très spéciales – ouvertes au public pendant un mois dans le cadre d'une exposition à la Somerset House de Londres. En juin dernier, aux Nuits de Fourvière, à Lyon, elle a livré, avec un minimum d'artifices et un maximum d'impact, les titres de son neuvième album. Un concert éblouissant dans le cadre magique du théâtre antique, adossé à la colline lyonnaise. (Arte)
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