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En 1964 à Rome se déroulent les obsèques de Palmiro Togliatti, un patriarche du communisme italien. Le cortège est suivi par des militants, et quatre d’entre eux s’apprêtent à tout remettre en question. (LaCinetek)

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Dionysos 

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français La mosaïque principalement auto-ironique capture l'état de l'extrême gauche italienne après la mort de son maître de longue date, Palmiro Togliatti, composée de morceaux de quatre lignes narratives plus ou moins séparées, sans lien entre elles mais chacune se rapportant individuellement aux funérailles du leader méritant du parti. Et comme pour la plupart des films avec une telle structure, certains se rapportent davantage au sujet, d'autres moins... Le suivi d'un court extrait de la vie des personnages, dont chacun peut fièrement dire à l'autre : "Je suis communiste, plus communiste que toi !", montre que le titre du film est vraiment sarcastique. Ces "subversifs" ne remettent même plus en question l'ordre par des paroles, car ils n'ont tout simplement pas le temps - chacun d'entre eux se noie dans ses propres problèmes et incertitudes, et où trouver du temps pour penser à l'avenir révolutionnaire quand on ne sait pas organiser son propre avenir ? Mais pour les funérailles, avec beaucoup de difficultés, ils trouveront peut-être encore du temps. Il n'est donc pas surprenant que ce soit le véritable dernier hommage du communiste vénézuélien au dirigeant italien... Les spectateurs qui sont au moins familiers avec l'atmosphère de l'époque (bien que l'histoire soit totalement fictive) apprécieront davantage le contenu du film du point de vue factuel, mais tout le monde appréciera sûrement sa forme souvent très inventive et rafraîchissante. ()

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