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claudel 

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français Une soirée classique au cours de laquelle Lucie Výborná s’en est plutôt bien tirée – on va dire à 7,5 sur 10. Elle n’était pas spécialement comique, pas maladroite non plus… mais pas non plus envoûtante. Juste une prestation pro et assurée. J’ai trouvé l’idée avec les médecins légèrement déplacée, mais ça aura eu le mérite de pimenter un peu les choses. Par contre, je ne comprends pas pourquoi les « non médecins » Liška et Třeštíková ont bénéficié d'une exception, à moins que je ne me méprenne et qu’ils aient en fait une formation médicale, ce dont je doute. Quant aux récompenses, on peut dire que je suis aussi déçu et désabusé que je l’ai été aux Prix des critiques de films tchèques. Le film tchèque qui, pour moi, était le vainqueur absolu de 2014, Fair play, n’a même pas reçu un seul prix et c’est nous, les utilisateurs de FilmBooster, qui avons dû le défendre. Apparemment, les Tchèques que nous sommes avons encore fait dans l’absurdité, à l’image des habitants du village imaginaire de Kocourkov ou des pérégrinations de notre bon vieux Švejk ! On envoie un film aux Oscars et celui-ci n’obtient aucune récompense. Qu’est-ce que vous faites là, messieurs les membres du jury ? Pourquoi n’avez-vous pas envoyé Je m’en sortirai, si celui-ci était clairement le meilleur et un film hors du commun ? Moi, j’ai déjà écrit à maintes reprises – et c’est même mentionné sur mon profil – que les meilleurs films étaient Fair play, Je m’en sortirai, Pojedeme k moři et Díra u Hanušovic. Si ces quatre-là s’étaient partagé la majorité des prix, je considérerais la cérémonie comme équilibrée et juste. Mais je ne peux toujours pas accepter l’idée que Je m’en sortirai soit considérablement supérieur à Fair play. Pour être plus concret, disons que Je m’en sortirai, dans les catégories scénario et rôle féminin principal, devrait se trouver vers la quatrième ou cinquième place. Cela dit, le Lion tchèque m’a apporté son lot de réjouissances, notamment avec les comédiens du théâtre de Dejvice qui ont encore une fois été encensés, ce qui est sacrément mérité pour un ensemble d’acteurs et d’artistes de leur trempe. Je dois tout de même mentionner les choses suivantes avec un regard critique. À côté de Plesl, qui est incontestable, Geislerova aurait dû dominer les seconds rôles. Puis, Ivan Trojan, bien qu'il soit le numéro un absolu, sera retourné chez lui avec le Lion pour Díra u Hanušovic, alors qu‘il n‘a jamais été récompensé pour son vieux Karamazov – un paradoxe pour le moins ridicule. Enfin, tout ça fait désormais partie du passé et ceux d’entre-nous qui ressentent tout ça avec plus d’intensité devront tourner la page et se réjouir de toutes les bonnes choses à venir à l’affiche cette année, comme le prometteur Kobry a užovky, le discutable Fotograf et autres gâteries. Seulement, je me demande si par hasard, l’année prochaine, le prix pour la meilleure performance masculine dans le rôle principal ne sera pas remis à Hájíček avec Burácení – il était aussi convaincant que Dudová, et puisque les prix vont aussi à des non-acteurs… () (moins) (plus)