Dheepan

Défi ciné 2018 : la France. Et me voici donc arrivé à la finale de mon premier défi de l’année et le dernier film ne pouvait provenir d’un autre pays que la France, un pays dont la production cinématographique est, pour moi, magique et imbattable. Mais cette fois-ci, au vu de la compétition agressive, je n’ai pas choisi le candidat le plus approprié, même s'il a marqué des points à Cannes. Dheepan est incontestablement un bon film signé par un réalisateur expérimenté, mais je ne l’évalue pas à cinq étoiles. Dans le contexte de notre époque troublée, les esprits plus radicaux pourraient qualifier ce film de « cucul et chimérique ». Personnellement, il m'a plutôt servi de leçon sur le Sri Lanka, que je connais peu. Je dirais que le principal point faible est le scénario ; j’ai trouvé le film trop peu dramatique et il manque à l’histoire un véritable combat et une direction claire. D’un autre côté, je suis assez satisfait de la façon dont le film se termine. Me voici donc déchiré entre des sentiments étranges et contradictoires. D’un côté, ce que j’ai vu était très bon, mais de l’autre, j’ai été tellement gâté par les Français que je reste sur ma faim. (05/08/2018)

(BE2CAN, Evald) The last scene doesn’t belong there, it must have been a dream. Right? Right, right? Please! (18/10/2015)

A film where you just know it can't have a pleasant course. And that's exactly what Dheepan offers. A man from Sri Lanka, who fled because of the war, settles in Paris only to find out that violence simply cannot be avoided. Violence is everywhere, even in this civilized world, which is the saddest part. (02/11/2016)

Audiard is, of course, a skilled filmmaker, and he proves it in many places, but otherwise Dheepan resembles a torso composed of many pressing humanistic themes, which are just outlined without working with them more systematically. The film therefore disintegrates in the middle in quite strange motivations and emotional twists. The finale is an evocation of Taxi Driver, but feels more like a frustrated Tamil Rambo from the suburbs of Paris. It strikes me as a clueless attempt at a commentary on contemporary geopolitics, which plays the most accessible string. In addition, the film is marked by the fact that it was finished under great pressure and feels as if certain parts are missing. The Palme d'Or in competition with Assassin and Saul fia is, in my view, a purely political decision. [Cannes 2015] (24/05/2015)