Les Filles, personne s'en méfie

"Les filles, personne s'en méfie" est portée par deux héroïnes qui n'ont que 8 et 11 ans.
Judith d'abord. Une gamine qui croit que le cinéma est plus intéressant que la vraie vie. Elle a huit ans, de l'audace, du bagout, du culot. Ses parents ne la reconnaissent plus et accusent le cinéma d'avoir abîmé leur fille. Elle pense être la cause de leurs querelles de ménage. Judith a eu la chance l'été dernier d'interpréter le rôle principal d'un film "prune" où une espèce de petite fée (elle) réussissait à ramener la paix et le bonheur dans sa famille. Depuis, Judith a une obsession, retrouver l'équipe du film, la belle vedette, le superbe réalisateur, etc. et qui sait, d'obtenir qu'il répare le scénario qui se déroule dans sa famille. Un jour, elle fugue. Le hasard la met en présence de Nora, 11 ans, tout son contraire. Nora, timide, farouche, ne trouve d'évasion à sa solitude que dans le monde virtuel d'Internet. Judith parvient à l'entraîner dans une folle équipée : à pied, en trottinette, en péniche, à la poursuite de son rêve. Il s'ensuit un dream movie dans Paris riche en aventures, fous rires, peurs et rencontres extraordinaires. Les gamines sont lâchées ! Bonjour Raymond (Queneau) au moment où tout, semble perdu, Paris a la bonne idée d'allumer pour elles ses feux de Noël.
Tout le long du parcours déambulatoire des deux gamines, défilent en flash-back des scènes du film que Judith a tournées. Scènes de nostalgie, d'émotion, et de drôlerie qui viendront rythmer la pétulance des séquences dans Paris. (Tecumseh.works)