City Walk

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Court métrage / Documentaire
États-Unis, 1999, 6 min

Réalisation:

Bill Morrison

Résumés(1)

A city in motion, the pedestrians and cars streaming through the streets casting shadows in time. Staccato monochrome images are underscored by music by Michael Gordon. The film is part of a multimedia project known as The Carbon Copy Building that thematizes impressions from two seemingly identical buildings in New York. (Ji.hlava International Documentary Film Festival)

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Critiques (1)

Dionysos 

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français Sous-verse de la fenêtre du film, ou plutôt une démonstration des limites du film et de la photographie en même temps. La méthode du "rembobinage du temps": la diachronie de la bande de film est préservée uniquement en se fiant à la synchronie des moments photographiques individuels. Bien que chaque procédé cinématographique puisse être défini de cette manière (le film étant une "photographie en mouvement"), la saccade de cette "collecte du temps" ou plutôt la collecte des photographies individuelles, chaque photographie perturbant le temps et son flux, est une manifestation de l’incompatibilité de chaque film: après tout, la perception humaine n'est jamais capable de capturer le flux complet des fenêtres cinématographiques, qui permettent de percevoir le temps du film, nous sommes toujours capables de saisir et de mémoriser pleinement seulement les images lentes - d'où la puissance de la peinture, de la photographie et des photos prises lors du tournage de films - et donc des fenêtres individuelles. Et pourtant, le plus grand plaisir de regarder un film réside précisément dans sa dynamique, son changement constant, son mouvement, qui fait du film un film. NYC décomposé en N, Y et C et à nouveau mis en mouvement pour former une nouvelle unité mouvante irréconciliable, NYC. ()