Résumés(1)

Emerveillé par les armures étincelantes d'un groupe de chevaliers qu'il avait pris pour les anges, le naïf Perceval résout sur le champ l'énigme de son destin: comme eux, il sera chevalier du roi Arthur. Valeureusement, il chevauche d'épreuve en épreuve, un seul rêve en tête: son adoubement. Ce film conte son initiation par les armes, l'amour courtois, l'amitié chevaleresque et, au terme d'une longue errance qui constitue un authentique chemin de croix, l'accès à la spiritualité, au langage de Dieu. (Les Films du Losange)

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Critiques (2)

Dionysos 

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français Rohmer s'est lancé dans la renaissance d'un livre médiéval vraiment complet - car en plus du texte, il a largement réincarné tout le reste qui appartient au codex médiéval, c'est-à-dire les enluminures. Véritablement l'une des adaptations cinématographiques les plus fidèles d'une œuvre littéraire...(à laquelle est ajoutée une narration typique de l'époque, telle qu'elle régnait lors des festins d'alors où ces histoires étaient reproduites). La grande fidélité à l'œuvre originale est le mérite immense de ce film, cependant, de là découle peut-être paradoxalement ma principale critique du film : la profondeur intellectuelle de l'intrigue est simplement à un niveau épique du XIIe siècle, c'est tout simplement une "simple" histoire de chevalier, parfois aussi plate que les tableaux de la pré-Renaissance, ignorant la perspective. En cela, le film diffère d'un autre film sur les motifs de Chrétien de Troyes, qui a été réalisé seulement quatre ans plus tôt et a été réalisé par un autre grand français, c'est-à-dire "Lancelot du Lac" (1974) de Bresson. ()

Lima 

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anglais A complete cinematic oddity, the form of which some people probably can't stand, as I experienced first-hand at the SFS screening. Rohmer conceived the whole film as an early medieval painting, abandoning any sense of proportion. The trees are flat, made of a single piece of plywood and as tall as the people, the actors stand in front of a castle that is only slightly taller, and during the dialogues we see the actors' faces in profile, while their bodies are facing the viewer. It may bring a smile to the unprepared viewer, it is unusual, but it is remarkable. When I add the period songs, the final impression is almost perfect. This is not something you’ll ever see on commercial TV :) ()

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