VOD (1)

Résumés(1)

Sébastien est parvenu à son rêve : monter "Andromaque" de Racine avec de jeunes comédiens et selon des vues modernes et personnelles qu'il a sur la mise en scène en général où il se refuse à voir une entreprise tyranniqued'auto-expression mais plut t une mise en condition, patiente et presque passive, des acteurs qui "font parler" le texte. c'est la propre femme de Sébastien, Claire, qui joue le r le d'Hermione. une équipe de télévision suit les répétitions et, de ce fait, te à celles-ci le caractère d'intimité que Claire croyait y trouver. Elle renonce bient t à son r le. C'est là que le couple heureux qu'elle formait avec Sébastien commence à se détruire... (Cocinor)

(plus)

Critiques (2)

Dionysos 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français Le film aborde à la fois la technique du cinéma et du théâtre, contrairement à d'autres films expérimentaux de l'époque, il ne traite pas directement de lui-même, c'est-à-dire de l'intrigue actuelle, mais "seulement" du médium cinématographique (ou peut-être seulement télévisuel ? En tout cas, quelque chose avec une caméra…) et du théâtre. Le médium cinématographique est saisi avec une légère teinte métaphysique dans l'équipe de télévision : elle introduit notamment des procédés du cinéma-vérité, ce qui constitue d'une part un contrepoint amusant au classicisme pompeux du langage de Racine, d'autre part un ajout à la simplicité de la mise en scène de ce théâtre dans le théâtre ; et surtout, la question se pose de savoir s'il s'agit chez Rivette d'un contrepoint ou d'un complément à ses efforts pour saisir l'effondrement d'un amour fou - le spectateur doit-il suivre une représentation fidèle dans l'intrigue (Ogier-Kalfon), ou quelque chose doit-il toujours lui échapper ? Faut-il donc essayer de comprendre la psychologie des personnages, en particulier d'Ogier, ou considérer la psychologie comme définitivement insaisissable car en cours de création ? Et qu'est-ce que cette étape, sinon une répétition théâtrale ? La théâtralisation du drame est chez Rivette l'apothéose du théâtre, même au détriment du cinéma, comme dans ses autres films. L'utilisateur tidwell a suggéré une belle comparaison Ogier = contenu, Kalfon = forme. On peut exprimer la même idée en disant que le drame = contenu, le film = forme. En effet, non seulement les relations amoureuses sont une homologie de la répétition théâtrale (où par exemple Ogier cite et transforme le même Racine à la maison, etc.), et donc la force motrice du film, mais aussi dans cette théâtralisation, le théâtre est l'instance primaire : le film vient pour filmer la création du drame et ne vit que tant que le drame essaie de vivre (c'est-à-dire de se déplacer vers la perfection, même si elle ne devait être qu'un horizon), ou tant qu'Ogier et sa folie luttent pour l'impossible : l'amour. ()

JFL 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais Rivette is actually not that riveting. I’m not someone who would complain about a long runtime or make one of those know-it-all statements about how X number of minutes should have been cut out of a film. But I see no justification for the tremendous length of Mad Love. The viewer sees all of the theses that Rivette intended to convey with the film (emotional drama set against the backdrop of classical drama, an artist talking about feelings that he is not capable of experiencing, the rehearsing of a play as a rehearsal of behavioural patterns, etc.) relatively early on and then suffers through their needlessly drawn-out execution. Unless the aim was to build distance between the viewer and the central protagonist, in which case every minute actually has meaning. On the other hand, the same purpose is served by the superb means of presenting it in the pretentious way of wearing glasses. Mad Love is precisely representative of the archetype of the stiff, self-regarding New Wave blathering that Jean Eustache so brilliantly subverted and disparaged in his almost equally long but bitingly funny and unaffectedly lively masterpiece The Mother and the Whore. ()

Annonces

Photos (18)