Résumés(1)

Voula, une adolescente accompagnée de son jeune frère Alexandre, décide de traverser la Grèce pour rejoindre l’Allemagne où vit leur père qu’ils n’ont jamais connu. Ensemble, ils se lancent à cœur perdu dans un voyage semé d’embûches et de rencontres masculines parfois dangereuses et souvent décevantes. Mais à la lisière du rêve, les deux enfants avancent sans cesse, sans se décourager, vers la quête de cette figure paternelle absente et idéalisée. (LaCinetek)

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Critiques (2)

Dionysos 

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français Angelopoulos enfin cohérent. Sinon, les films "Voyage à Cythère" et "L'Apiculteur" sont très similaires dans leur approche, mais avaient un défaut malgré leur beauté raffinée : l'utilisation de longs plans à la Tar-r ou Tar-kovski, associée à une expression minimaliste des personnages, créait certes un effet de profondeur humaine et intellectuelle, mais du point de vue de l'auteur, cela entraînait une déshumanisation paradoxale des mêmes personnages. La caméra lente, la musique classique, le regard triste ou interrogateur, les tensions émotionnelles figeant le visage fixé au loin - tout cela faisait des personnages des films de l'auteur, et dans leurs moments les plus forts, "seulement" des accomplissements artistiques, ils cessaient d'être des personnages en chair et en os pour devenir des incarnations silencieuses de principes humains généraux, précisément au moment où le spectateur devait les comprendre le plus humainement possible. Ici, la situation est presque la même, à une différence près : ici, Theo admet parfois le caractère rhétorique de ses personnages et la construction artistique des situations dans lesquelles ils se trouvent (la scène avec la neige qui tombe et les policiers est symptomatique à cet égard). Cela est facilité par l'utilisation du genre road-movie, qui permet de classer derrière soi des scènes et des personnages disparates, pour lesquels il n'est pas dérangeant d'être simplement des figurines entre les mains de l'auteur (par exemple, l'ensemble des acteurs). Cela permet également que le peu de personnages réellement humains et spontanés soit réellement apprécié par le spectateur. ()

kaylin 

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anglais Here are scenes that may not bother you at all, and then suddenly one comes along that knocks you out and makes you realize how beautiful this world is, or rather, how ugly it is. There are scenes here that refer to its beauty, but the ugliness somehow feels stronger, more intense, and sometimes it can overshadow the beautiful. Hopefully not forever. ()