The Manor House

Mon évaluation globalement très positive de První republika ne m’empêche bien sûr pas, tout comme pas mal d'utilisateurs de ce site, d’émettre quelques réserves. Mais parlons d’abord du positif. La recréation de l’ambiance de l’époque, les costumes, les décors, tout ça mérite la meilleure note. Dans le désordre, on peut également mentionner les prestations impeccables de Koleník, Holub, Vlasák, Vyorálek, Nová et Kříž. Côté scénario, le fil fantomatique est aussi réussi que le fil policier – du solide ! – sauf que, malheureusement, ce dernier a manqué de me surprendre, car j’avais pris connaissance de l’assassin par inadvertance avant de voir le film. Cela ne m’a pas empêché de suivre l’enquête avec intérêt et, surtout, de m'interroger sur le motif et les circonstances du meurtre. Passons maintenant aux aspects négatifs. L’intrigue romantique ressemble à s’y méprendre à celle d’un roman à l’eau de rose, d’un télénovela ou même d’un navet. Je ne suis pas sûr que les choses auraient pu se dérouler de cette manière entre les personnages du temps de la Première République. Quelques personnages dérangeants qui m'ont fortement irrité : Studenková, Dvořák, Medvecká. Quelques séquences d'action. Mon impression générale reste cependant très bonne et j’attends la deuxième saison avec impatience. Parmi les productions tchèques d’aujourd’hui, První republika se positionne nettement au-dessus de la moyenne. (08/01/2015)

Malheureusement, je constate une tendance à la baisse concernant la qualité de cette série. Ainsi, contrairement à la première saison voire à la deuxième, on regrettera l’absence de suspense, d’un rebondissement significatif, d’une intrigue captivante et de chimie entre les personnages. Il est évident que Ján Koleník voit sa carrière décoller et qu’il n’a pas eu beaucoup de temps à consacrer à la saison trois. En gros, le personnage de Jiří Vyorálek n’est pas développé et les enfants privilégiés de stars, même si certains ont été remplacés, sont si peu sympathiques que mon personnage préféré est encore celui du talentueux Stanislav Majer. J’ai aussi apprécié le vieux Valenta sous les traits de Jan Vlasák, lequel paraît crédible et authentique. J’ai l’impression qu’on aura droit à une quatrième saison pour clôturer la série et j’espère que celle-ci constituera un adieu digne de la part des créateurs. (16/03/2020)