The Pillow Book

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An arresting Japanese model seeks to indulge her fantasy of having calligraphy inked on her body, a whim based partly on her father's habit of painting poetry on her face when she was a girl and partly on readings from the 10th-century erotica tome "The Pillow Book." But the tables are turned when she meets a bisexual English translator who wants to be her canvas instead. (texte officiel du distributeur)

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Dionysos 

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français Le fascinant film The Pillow Book de Peter Greenaway s'ouvre sur le rituel d'anniversaire de l'héroïne Nagiko. Nous la voyons son père peindre doucement un message d'anniversaire sur son visage. Ces images montrent à quel point les idées de Lacan sur notre initiation au langage, le symbolique et la loi du père sont devenues influentes. Les notions lacaniennes de subjectivité et de textualité sont également invoquées lorsque Nagiko voit sa propre réflexion écrite dans un miroir... (Introduction à la psychologie sociale critique, Alexa Hepburn, p. 87) De nombreuses interprétations considèrent l'œuvre de Greenaway comme profondément post-structuraliste, et "The Pillow Book" l'est totalement, tant sur le plan formel que sur le plan du contenu. L'exploration cinématographique de Greenaway du langage en est venue à saisir le langage comme une sphère souveraine du désir et du plaisir, intimement liée au plaisir corporel toujours capturé dans le langage. Ce pouvoir souverain du langage se matérialise par l'utilisation de l'écriture, qui met en évidence non seulement la matérialité du langage et la réalité de ses effets, mais aussi grâce à l'utilisation de caractères japonais (un mystère mystérieusement beau et délicieux pour les Européens), l'opacité essentielle du signifiant, le mystère de cet élément signifiant par lequel nous sommes obligés de chercher la réalisation de notre désir. /// De plus, Greenaway a dissous ce pouvoir du signe dans tout le film en utilisant ce chevauchement unique de plans et d'images, qui relie en permanence l'image et l'écriture, tout comme les personnages relient leurs corps aux symboles. /// Bien sûr, le film n'est pas parfaitement lacanien ou barthésien, mais tout lecteur de leurs œuvres ne devrait pas manquer de voir ce film. ()

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