Retour à Cold Mountain

Le voyage du personnage Juda Lawa est encombré d'événements trop centrés sur lui-même (à quoi servent ces caméos ?) et l'attente du personnage Nicole Kidman est allégée par l'excentricité excessive de la comédienne Renée Zellweger. Les deux lignes principales se déroulent donc parallèlement l'une à côté de l'autre, sans nécessité de connexion. Nicole avait-elle réellement besoin de l'arrivée de Renée en tant qu'homme au foyer ? En tant que réalisateur du film, je mettrais Renée de côté pour ne pas attirer toute l'attention sur elle. Je couperais 40 minutes du film avec elle et les assemblerais pour en faire une agréable comédie courte. Mais malgré tout, je donne une honorable note de 4*. Car les acteurs sont excellents, il y a quelques moments très puissants et le côté formel du film est parfait. Chaque plan, chaque décor, même dans les endroits les moins importants, est soigné jusqu'au moindre détail et est magnifiquement harmonisé avec le récit captivant. (28/01/2004)

Return to Cold Mountain impressed me positively only at the very beginning and towards the end; everything in between is nice to look at, but without any inner juice or atmosphere. (25/01/2007)

Visual perfection and breathtaking performances. Rarely have I felt so invested in the main characters and rooting for them to have a happy ending. Therefore, the ending comes as a fatal blow, negating any expected sweet or bitter reunions and instead delivering a gripping twenty-minute catharsis that resonates thoroughly in every sense. Who could have guessed that Cold Mountain, being only Minghella's second and yet forever final truly great film. (14/05/2006)

Cold Mountain is exactly as I wanted it; gentle, romantic, but also very rough and sincere. Anthony Minghella is a great director and storyteller, and Cold Mountain is a finely-tuned masterpiece down to the last detail, musically, technically, and dramaturgically. (26/03/2004)