8-Ball

Défi ciné 2018 : la Finlande. Le maître cinéaste finlandais Aku Louhimies a encore frappé fort. Alors que la République tchèque s’est refroidie, moi je suis parti en voyage d’affaires à Helsinki, où la température est basse également, se trouvant bien sous la barre du zéro. Autour de moi, tout est recouvert de neige ou de glace. Et il a fallu que je fasse le con en réservant une chambre dans l’hôtel le plus froid de la ville, celui-ci ayant servi de prison auparavant. C’est donc le moment idéal pour se passer un truc dépressif finlandais, ne fût-ce que pour le geste symbolique. Et je ne me suis senti bien à aucun moment. Jessica Grabowsky est très belle et j’ai été d’autant plus marqué en la voyant détruire sa vie. Sa performance est de toute beauté. Eero Aho, qui avait déjà captivé mon attention dans Käsky, ne déçoit pas et livre une prestation brillamment répugnante. Le seul personnage qui ne m’est pas revenu et que je pense pouvoir qualifier de superflu, c’est le policier pleurnichard et maladroit. Un moment fort et déjà mon troisième drame social d’affilée. Je ferais peut-être mieux de passer à un genre plus léger si je veux garder intacte mon intégrité mentale ! (05/03/2018)

I have to admit that I haven’t seen a properly depressing Scandinavian film for a long time, so 8-Ball made me quite happy in this respect. Somehow I knew what I was going into, but while I was lounging comfortably on my couch at the beginning of the film, the depression and stress flowing through my body kept me on edge from the middle of the film, so I had to sit up for it. What looked relatively innocent at first turned out into a quite brutal ride. And I have to admit that some scenes were really hardcore. Had it not been for the ending, I’d probably give it four stars. However, the ending showed what happens when you put together Finnish depression with brutal Finnish winter weather and a detective like from French crime movies from the 1970s. (08/10/2015)