Adieu au langage

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Le propos est simple. Une femme mariée et un homme libre se rencontrent. Ils s'aiment, se disputent, les coups pleuvent. Un chien erre entre ville et campagne. Les saisons passent. L'homme et la femme se retrouvent. Le chien se trouve entre eux. L'autre est dans l'un. L'un est dans l'autre. Et ce sont les trois personnes. L'ancien mari fait tout exploser. Un deuxième film commence. Le même que le premier. Et pourtant pas. De l'espèce humaine on passe à la métaphore. Ca finira par des aboiements. Et des cris de bébé. (Wild Bunch Distribution)

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Dionysos 

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français Godard comme maître postmoderne de la déconstruction cinématographique, la déconstruction des significations des images et des mots. C'est-à-dire ce qui façonne la réalité humaine, si ce n'est pas en réalité une fiction construite par nous-mêmes. Ou, comme on le dit dans l'introduction, l'homme échappe du fantasme à la réalité (dont la base ne peut être rien d'autre que le fantasme lui-même), de la Nature à la Métaphore (comme le nomme les deux chapitres de ce film). Et il y a un autre film de Godard qui nous prouve que notre réalité fantasmatique consiste simplement en des morceaux d'images, de sons et de phrases assemblés au hasard, dont la signification, une fois arrachée à leur contexte établi, se révèle parfaitement vide et incompréhensible. Jusqu'à ce que nous les réunissions dans une nouvelle unité. Même si celle-ci ne sera qu'un reflet de notre conscience intérieure, se déplaçant dans des métaphores, des concepts et des significations abstraites, qui nous séparent du vrai monde. Cependant, le chien n'en souffre pas, comme le savait déjà Rilke, et c'est pourquoi l'homme peut découvrir la Nature/perdre la réalité en regardant avec les yeux d'un animal, le seul regard avec lequel l'homme peut observer le monde extérieur et non seulement son propre monde intérieur, conscient (le monde de fragments de mots et de phrases, de films et de livres). Il suffit de suivre les couples fondamentaux : l'amour et la mort, la souffrance et l'autre monde. Et surtout, le chien de Godard. JLG est à nouveau sur la trace de ce point où chaque totalisation se brise, ce point où l'infini s'ouvre - que ce soit l'infini de possibilités pour la société, le passé et l'avenir, les images (...) - et avec lui aussi la liberté. Autrement dit, JLG, à 84 ans, a encore plus d'idées sur la forme que n'importe quel "dieu" hollywoodien. Par exemple, en démontrant le 3D en laissant des personnes assises derrière dialogue (et qui se chevaucheraient normalement en 2D) ou en divisant l'image puis en la faisant fusionner à nouveau (et ainsi créant un autre effet d'aliénation, qu'il explore depuis les débuts de sa création). Vu au cinéma en 3D et 2D - recherchez certainement la version 3D, sans elle il manquerait simplement un des trois goDards sur l'écran. ()

kaylin Boo !

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anglais Well nothing. But really nothing at all. I watched it, different scenes, different cameras it was filmed with, which affected the picture, the nonsense with which it tried to convey something. And the film "Goodbye Language" didn't convey anything to me at all. It was a bit like Lynch in his recent years, with an attempt to have at least a basic story. ()

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