Morgen

Roumanie / France / Hongrie, 2010, 100 min

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La quarantaine, Nelu est vigile au supermarché de Salonta, une petite ville sur la frontière entre Roumanie et Hongrie. C'est là que nombre de migrants sans papiers tentent, par tous les moyens, de passer en Hongrie puis, au-delà, en Europe occidentale. Les journées de Nelu se déroulent inlassablement de la même manière: pêche à l'aube, puis travail, et enfin chez lui, avec sa femme Florica. Ils vivent seuls, dans une ferme isolée au milieu des champs, en dehors de la ville. Un matin, Nelu fait une prise peu commune dans la rivière: un Turc qui essaie de passer la frontière... Incapables de communiquer avec des mots, les deux hommes vont pourtant parvenir à se comprendre. Nelu emmène l'étranger à sa ferme et lui donne des vêtements secs, de la nourriture et un abri. En retour, le Turc lui donne tout l'argent qu'il possède en lui demandant de l'aider à traverser la frontière. Nelu finit par prendre l'argent et promet qu'il l'aidera demain, Morgen... (Les Films du Losange)

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Critiques (1)

Marigold 

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anglais This minimalist sarcasm is exactly for someone like me. A film of insight without understanding, compiled from long, often non-eventful shots that accurately reflect the boredom and grayness of the Romanian borderlands. In this flat and immense space, every soft emotion and joke that the central duo – the laconic giant Hatházi and the pixie Yalcin – receives there literally shines. Characters who understand each other de facto only the word morgen represent a realistic and natural contradiction to the affected and engaged cries against the EU's behavior towards immigrants. This is a film about people, not humanist wisdom from manuals. A massive veristic rush of blood to the head, in which things happen according to the key of improbability and chance. Morgen is a life crammed into the cut-out of a camera that does not speak much (I can think of a parallel with both the excellent French film A Faint Trembling of the Landscape and the proletarian poetics of the everyday unusualness of the de Kervern-Delepine duo). ()

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