Résumés(1)
Michael (9) is a latchkey kid. He is usually already asleep when his mother comes home late at night, and when he leaves for school in the morning, she, in turn, is still abed. She is a sex worker and cries a lot. Michael is saving up for a bicycle; he runs errands and feels forced to steal from his classmates regularly. Michael is often alone… The Anton Chekhov quote, “I am like the wind blowing across the lonely fields” was the impetus for this impressive sketch of everyday life from the perspective of a child in Berlin’s Wedding district who must prematurely bow to the rules of the grown-up world. With sparse dialogue and in precisely stylised visuals, Time of Maturity is a story of social numbness and marginalisation. Both are accompanied by a generalised, latent sense of violence that, in the end, becomes manifest before the young boy’s eyes. (Berlinale)
(plus)Critiques (1)
Extrait du quotidien d'un petit garçon de neuf ans, Michael, qui passe son enfance entre l'école et la maison, où il n'a que sa mère qui est une prostituée locale. La forme du film correspond à la monotonie de la vie du garçon, avec de longs plans, une minimisation des ellipses temporelles, un rythme lent et une répétition des prises de vues et des enchaînements de plans dans des situations toujours identiques. Nous sommes confrontés à une adolescence sombre de l'enfant qui néanmoins vit ou tente de vivre une vie normale faite de jeux d'enfants et de rêves. Personnellement, ce film me rappelle "Jeanne Dielman" d'Akerman, un film qui date d'un an de plus, où il y a une distribution de personnages et de rôles identiques (bien que le réalisateur se concentre davantage sur l'un d'eux) et surtout une procédure formelle similaire (bien que chez Akerman plus marquée). Le film de Saless est très subtil et modeste, les significations sont présentées de manière nonchalante - par exemple, le rôle de l'argent dans la vie de l'enfant ouest-allemand, de la prostituée, des commerçants et des personnes âgées.
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