Partir

Après Neuilly, ma chérie et moi-même sommes redevenus sérieux et nous nous sommes rendus au MK2 Hautefeuille pour nous laisser tenter par un drame psychologique entraînant. Je me permets de le comparer avec Regrets, les deux films ayant en commun une date de sortie presque identique, la présence d’Yvan Attal et un genre et une intrigue similaires. Et c’est Partir qui l’emporte à tous les niveaux. Avant tout, il est basé sur un excellent scénario ; le scénariste savait exactement ce qu’il voulait et comment construire la gradation de l’intrigue jusqu’à la scène finale. Par moment, Truffaut n’était pas loin et, à la fin, ça faisait plutôt penser à Chabrol. Pendant le générique de fin, j'ai remarqué que plusieurs morceaux avaient été empruntés au film La Femme d’à côté, donc je ne m’étais pas trompé en me disant que les créateurs s'étaient inspirés de Truffaut. Ce que je trouve amusant, c’est que ce drame français est représenté par les excellentes prestations d'une Anglaise, d'un Espagnol et d'un Israélien ! :-) (14/09/2009)