Résumés(1)

Adulés du grand public, Osvaldo Valenti et Luisa Ferida forment un couple aussi célèbre à la ville qu’à l’écran, et font partie des acteurs de premier plan du cinéma des “téléphones blancs” encouragé par le régime fasciste de Mussolini . Osvaldo et Luisa, parfaits dans les rôles du voyou séduisant et de la femme perdue et sans âme, scandalisent la petite bourgeoisie italienne en incarnant des personnages anarchisants et dissolus. Leur vie privée aussi est dominée par le désordre : cocaïnomanes, ils se livrent à tous les excés et s’adonnent à toutes les passions. Quand l’Italie se divise en deux, après l’Armistice du 8 septembre 1943, ils se rangent sans hésiter du côté de la République Salò, dernière incarnation de la folie mussolinienne, alors que le fascisme semble d’ores et déjà une cause perdue. Pendant cette période de guerre civile, ils tournent encore quelques films à Venise où le Duce a fait transférer les studios, puis à Milan où ils se compromettent avec une bande de trafiquants et de tortionnaires coupables des pires atrocités. Quelques jours avant la Libération, ils se livrent aux partisans et nient tout ce dont on les accuse. Mais le Comité de Libération veut une punition exemplaire : ils ont prêté leur charme au régime fasciste, collaboré avec les Allemands, torturé des patriotes. Qu’ils aient agi par narcissisme, par légèreté, par envie de scandaliser pour entetenir le mythe des artistes maudits, peu importe. Ils doivent payer, pour servir d’exemple à tous. (Océan Films Distribution)

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