La Frontière de l'aube

  • États-Unis Frontier of the Dawn

Résumés(1)

Une star vit seule chez elle, son mari est à Hollywood et la délaisse. Débarque chez elle un photographe qui doit la prendre en photo pour un journal, faire un reportage sur elle. Ils deviennent amants. Ils vont habiter deux semaines à l'hôtel pour faire ce reportage et repassent de temps en temps à l'appartement de la star... (Les Films du Losange)

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Critiques (2)

Dionysos 

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français Les limites de l'aube comme les limites d'un instant fugace et de l'éternité - la photographie. Appuyer sur le déclencheur d'un appareil photo exactement à cette frontière où le regard du photographe rencontre l'éternité gelée, capturée dans une future photographie - c'est à ce moment-là que l'amour peut aussi naître, et le film se pose la question : l'amour peut-il jamais franchir cet instant ? Peut-on transformer un instant en éternité ? Que choisir - "le petit bonheur bourgeois" (Garrel + Poidatz) ou la véritable profondeur de l'instant (Garrel + Smetz) ? En réponse, le film nous offre une deuxième frontière : la frontière du miroir, où d'un côté est présente l'éternité (Garrel hésitant à choisir le bonheur bourgeois avec Poidatz enfantine), et de l'autre, un moment spontané du regard d'où naît l'amour "au premier coup d'œil" (Smetová). Et le dénouement du film et du personnage principal ne fait que répondre au dilemme de concilier l'instant avec l'éternité. /// La métaphore littérale finale (Satan) me remplit d'inquiétude, que Philippe Garrel se soit lancé dans une prière sincère et ait abandonné l'héritage du radicalisme des années 60, mais peut-être n'était-ce qu'une ironie. Sinon, le film est une conclusion digne de la carrière de W. Lubtchanský, même si un peu délicat, car il reproduit une vision photographique du monde et le cadrage des scènes est souvent presque statique et enfermé dans une composition serrée. ()

claudel 

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français Un film étrange qui ne manque certainement pas de potentiel artistique, mais qui n'en reste pas moins terne et terriblement barbant. Le scénario tourne en rond et n’apporte rien d’instructif, de touchant ou de renversant. Le final couronne littéralement le tout avec un brin d’ironie. ()

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