Limite

  • États-Unis Limit
Brésil, 1931, 120 min

Réalisation:

Mario Peixoto

Acteurs·trices:

Mario Peixoto

Résumés(1)

Mário Peixoto’s visually entrancing Brazilian classic was the director’s only film. A stunning silent poem inspired by a photograph by André Kertesz, Limite was described by Peixoto as ‘a tuning fork’ to capture the pitch of a moment in time, recounting a simple story of three people adrift on a boating trip. The first screening took place on May 17th 1931 in the Cinema Capitólio in Rio de Janeiro, a session organized by the Chaplin Club, which announced Limite as the first Brazilian film of pure cinema. It received favorable reviews from the critics who saw the film as an original Brazilian avant-garde production, but never made it into commercial circuits and over the years was screened only sporadically, as in 1942 when a special session was arranged for Orson Welles who was in South America for the shooting of his unfinished "It’ s All True" and for Maria Falconetti, lead actress of Dreyer’s The Passion of Joan of Arc (1928). Due to various facts, Limite, sometimes referred to as the “unknown masterpiece” – an expression derived from Georges Sadoul who in 1960 had made an unsuccessful trip to Rio de Janeiro just to see the film – along with Mário Peixoto, became quite legendary subjects. (texte officiel du distributeur)

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Critiques (1)

Dionysos 

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français Un des sommets de l'ère silencieuse, mais surtout le lien entre celle-ci et la modernité cinématographique. L'introduction, encore utilisant des intercalaires lentes qui soulignent formellement la proximité métaphorique/collision des images mélancoliques, rappelle le symbolisme poétique du tournant du siècle (ce que les restaurateurs contemporains du film ont mis en valeur par le choix de la musique d'impressionniste C. Debussy). Mais ne nous laissons pas tromper, les scènes suivantes appartiennent surtout à la tendance avant-gardiste, "artistique" du cinéma moderne, dans lequel la narration est minimisée et, à la place, l'espace pour l'autonomie de l'image cinématographique et sa propre langue est créé, à travers laquelle le film s'exprime avant tout. Les séquences, débarrassées du poids de l'histoire racontée (bien que les intertitres originaux ne se soient probablement pas tous préservés), permettent à tout ce que la caméra capture de développer sa propre poétique - les détails des objets, les détails des personnages, le jeu de montage, l'imprévisibilité de la caméra, l'abstraction et la référence de l'œuvre à son propre médium. ()

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