Look Back In Anger

  • France Les Corps sauvages (plus)

Résumés(1)

Jimmy Porter est le type même de l'écorché vif : instable et agressif. Sa vie dans une petite ville du nord de l'Angleterre, qui se partage entre un foyer étouffant, la vente de bonbons sur les marchés et un club de jazz, est d'une monotonie exaspérante. Réalisant la banalité de son existence, il s'en prend, au cours de colères subites, à ceux qui vivent auprès de lui. (Doriane Films)

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Critiques (2)

gudaulin 

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anglais Jimmy Porter is a handsome, educated young man, but somehow he doesn't know what to do with himself. He is dissatisfied and feels contempt for social conventions. He refuses to build a career, but at the same time, he doesn't have enough willpower for an open rebellion against the system. Therefore, he resorts to a kind of passive resistance and earns a living as the owner of a stall in a market. Given that he doesn't have the guts to revolt against institutions, his frustration is taken out on his wife Alison - she should share his feelings and be on his side, but in his eyes, she is just as conformist and bourgeois as everyone else. He sees this as a betrayal that must be punished. Sometimes one needs to be brave, so Jimmy boldly expresses his hatred towards his own wife and her parents, and Alison's mild nature and tolerance provoke him even more. The film is based on a successful play and at times it is unpleasant to watch. Contemporary critics and especially (no surprise) left-wing intellectuals saw in the main character a charismatic opponent of the church, upper classes, and old orders, and therefore a hero, albeit a complicated one. I see bitterness, selfishness, immaturity, and a lack of responsibility in Jimmy's behavior. The character of Jimmy introduced the original literary concept of "angry young men" into the world of cinema. Richard Burton rightfully saw in Jimmy a great opportunity and even participated in the production. His convincing performances full of explosive energy eventually elevated the film to 4 stars. Overall impression: 70%. ()

Dionysos 

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français La misère du cinéma britannique I. Tout est là, comme sur une autoroute, la misère du cinéma britannique, mais dans sa période la plus prolifique, dans un film relativement de bonne qualité. Une contradiction ? Pas du tout - simplement la manifestation des raisons pour lesquelles un véritable cinéma n'a jamais émergé en Grande-Bretagne (et quand il y en avait, ce devaient être des solitaires qui auraient pu naître ailleurs). Le réalisme de l'évier de cuisine - Des jeunes hommes en colère, c'est-à-dire : la littérature, le théâtre. Transposé à l'écran. Regardez dans la colère, mais qui regarde en arrière avec colère ? Le film en tant que tel - Les Britanniques n'ont jamais appris à s'exprimer par le cinéma, ils se réfugient toujours dans les mots - Richard Burton ne joue pas dans un film de T. Richardson, mais dansune pièce de J. Osborne. Et même si le réalisme de l'évier de cuisine ne se base pas toujours directement sur la littérature, quand est-ce qu'on y voit une interaction avec le média cinématographique, une médiation du récit à travers la forme ? Comme l'a dit Greenaway (ce solitaire emblématique de la Grande-Bretagne...) : ce n'était qu'un texte illustré. Des textes de qualité, abordant des thèmes sociaux importants et respectables, qui se distinguent positivement dans l'histoire du cinéma britannique - et pourtant, dans ce film (de manière spéculative), toute la misère du cinéma britannique est présente. ()