Résumés(1)

Pour éviter les ennuis d'argent et avoir une vie plus large, Vittoria, fille d'employés de condition modeste, a vécu pendant trois ans avec Ricardo, jeune attaché d'ambassade. Mais cette vie sans amour lasse la jeune femme, et malgré les supplications de Ricardo, elle rompt avec lui. Elle rencontre alors à la Bourse, où elle retrouve sa mère qui joue pour occuper ses loisirs, un jeune agent de change avec qui elle essaie de réapprendre à aimer. Mais le jeune homme va la décevoir et Vittoria va bientôt retrouver le goût amer de la solitude... (Tamasa Distribution)

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Critiques (4)

NinadeL 

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anglais These are the "impeccable" films that have shaped generations. At the beginning, the protagonist declares: "I don't know." And that’s that. It's hard to judge what was decisive at the time, apart from the partnership with Antonioni. It's so simple to elevate indecision to an art. As long as it has a shape. Given the stock market fun and the recycled performance/non-performance by Delon, I consider it average. However, the last thing I want to achieve in life is to live through the entire tetralogy. ()

lamps 

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anglais The Adventure was about the fleeting motives of love and the passion that springs and fades in the present; The Night was about the mutual estrangement of a married couple; The Eclipse is, cynically speaking, about nothing. Monica Vitti's beautiful eyes, Alain Delon's confident swagger and the emptiness around them, here and there shrouded in Antonioni's tired symbolic intellectualism. A film that doesn’t say anything and it’s dangerously boring, this is really not what made me fall in love with stories through images. 50% ()

Dionysos 

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français Qu'est-ce qu'Antonioni a réellement aliéné? Les personnages les uns aux autres - et ainsi il ne faisait qu'accentuer leur aliénation concrète dans le monde. Est-ce donc "une critique artistique des mœurs menée de l'intérieur du monde bourgeois : il n'y a rien qui puisse intéresser les marxistes," comme l'a dit Galvano Della Volpe ? Certainement oui. Mais pas seulement. Antonioni a tout d'un coup, en enlevant le voile de l'individualisme de l'homme moderne, introduit dans le monde du cinéma une puissance de l'image et de l'esthétique qui existait jusqu'alors seulement dans les années 20. Antonioni se débarrasse des mots et de la médiocrité de la musique de film conventionnelle et nous présente des images de film qui sont aussi envoûtantes et contraignantes qu'une femme trop belle. Antonioni enlève donc également les images et le son au spectateur - la solitude aride de Rome ne signifie pas seulement le vide des relations interpersonnelles, mais suscite également chez le spectateur une sensation d'étrangeté envers quelque chose de trop parfait pour qu'il puisse s'identifier : les rues vides capturées dans des compositions parfaites en noir et blanc ; le silence d'une ville déserte et le silence au milieu de la foule... Dans une exposition ou une reproduction dans un magazine, on peut tomber sur des photographies de films - et chaque fois que je suis tombé sur Monica Vitti, c'était bien sûr dans le contexte de la tétralogie des sentiments. Une coïncidence ? À peine : même une belle actrice devient si élevée grâce à la caméra d'Antonioni qu'il est impossible de fusionner avec son image, et cette impossibilité est troublante (ce n'est pas par hasard qu'elle figure sur l'une des Exposures de B. Probst). Antonioni a donc réussi et a dû aliéner le spectateur et l'objet de son regard et de son ouïe en libérant la narration cinématographique moderne (de la fusion "classique" de la narration et du sens, de la subordination des moyens d'expression à l'articulation de l'action, etc...). Et ainsi il met le spectateur face à l'étrangeté qui réclame une nouvelle appréhension. Et ainsi il ouvre la porte à un nouveau langage artistique. ()

kaylin 

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anglais Monica Vitti is incredibly beautiful and talented actress, whose personality would have stood out even more in color, but that wasn't fashionable at the time. Nevertheless, this is one of those Antonioni's films that are fairly bearable even for a normal viewer, although the plot is quite diluted. The stock market scenes are great, some editing and camera departure elements surprisingly innovative. ()