The Dead Girl

Une mosaïque d’histoires sombres au cœur desquelles se trouvent plusieurs femmes qui sont confrontées au meurtre d’une jeune femme, ce qui constitue le motif central de l’histoire. La femme qui la découvre ; la pathologiste qui examine son corps ; la femme de l’assassin ; sa mère… toutes traversent une phase critique de leurs vies qu’elles traversent selon leurs préconceptions, spécificités et niveau d’intégrité morale. Il est difficile de leur reprocher quelque chose ; au contraire, la façon dont elles gèrent leur situation précaire est plutôt admirable. Ici, les personnages masculins font presque office de figurants ; même le meurtrier révèle peu de sa personnalité et l’on peut se demander ce qui l’a poussé à commettre son crime. Le dénouement adopte le point de vue de la victime et fait la lumière sur toutes les incertitudes qui subsistaient. J’ai été surpris par le rôle qui a été attribué à Toni Colette, que je n’ai encore jamais vue dans une telle position. Rose Byrne est déjà bien rodée dans ce type de rôles où elle joue une jeune femme dérangée et déprimée. Brittany Murphy, que j’adore, se distingue de tout le reste. C’est dommage qu’elle n’ait pas encore eu sa chance dans un grand film ; je pense qu’elle ferait des prouesses parmi les grandes pointures, sa place étant dans la première ligue. (25/06/2008)