C'est pas moi, c'est l'autre

Uune douzaine d'artistes de variétés, sous la conduite de l'administrateur Jean Duroc, assurent une tournée provinciale dont les recettes ne sont pas brillantes. Au cours d'une partie de canotage, la diseuse Monique Darzel et le chansonnier Pierjan découvrent un pêcheur à la ligne qui ressemble à s'y méprendre à Fernand Raynaud. Duroc, à qui ils racontent leur découverte, a une idée de génie. Il identifie le sosie, un certain M. Gaspard, fonctionnaire en vacances dans une petite pension du lieu et parvient si bien à l'apitoyer sur le sort de sa troupe que M. Gaspard accepte finalement de prêter, pour quelques jours, son physique à la scène... On annonce "Fernand Raynaud", ce qui ne manque pas de faire monter les recettes ! La troupe donne quelques conseils à l'amateur vedette et, le même soir, celui-ci paraît en scène, affublé à la Fernand Raynaud. Il s'en tire si bien que le public lui fait un triomphe. Ce succès d'un amateur vexe les "artistes" de la troupe, mais il les assure néanmoins de toucher enfin leurs cachets ! Cependant, à Paris, l'impresario de Fernand Raynaud reçoit la visite d'un producteur italien désireux de proposer un engagement au grand comique. Fernand Raynaud est en vacances et il a demandé qu'on le laisse en paix. Le producteur insiste... L'impresario cède enfin et prie la téléphoniste d'appeler la vedette... "Vous demanderez M. Gaspard..." ... Le sosie n'est autre que Fernand Raynaud lui-même.... (Cocinor)