Džamilja

Drame / Poétique
Union soviétique / Kirghizistan, 1969, 83 min

Critiques (1)

Dionysos 

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français La vie rude de la population kirghize pendant la Grande Guerre patriotique vue de deux manières différentes - d'une part, comme un retour émotionnellement chargé dans le passé de sa vie du point de vue du narrateur, déjà adulte et peintre, d'autre part, comme une reconstruction immédiate du passé à travers l'enregistrement des destinées du peintre en tant qu'enfant (l'intrigue elle-même). L'originalité du film réside dans la séparation (et la réunification ultérieure) des deux points de vue à travers les souvenirs du peintre matérialisés par des images en couleur, qui prennent vie rétrospectivement (coloration, pour ainsi dire) dans l'histoire en noir et blanc elle-même vue de la position de l'enfant (avec des événements qui lui semblent noirs et blancs, cruels... car il ne les comprend pas encore). Grâce à l'amour de Dzhamila et Daniyar, le garçon va néanmoins grandir et s'ouvrir à la beauté de la vie, qu'il cherchera désormais toute sa vie dans ses tableaux. Excellente caméra ; le scénario est signé par Ajtmatov lui-même. ()

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