Résumés(1)
Une villa déserte donnant sur une plage, à la morte saison. Un homme et une femme s'y retrouvent après des années de séparation. Leurs voix (off) établissent un dialogue. Il leur arrive de parler d'eux à la troisième personne, comme s'il s'agissait d'étrangers. Ils sont frère et soeur et s'aiment toujours d'une passion interdite. Ils évoquent l'enfance, les vacances passées ici et ailleurs, leurs lectures, la mort de leur mère, l'adolescence et la découverte du désir, l'été de leur amour, leur séparation. Ils vont se quitter à nouveau ; il lui demande s'ils n'ont pas idéalisé leurs souvenirs. Elle ne le pense pas. (Films Benoît Jacob)
(plus)Critiques (1)
The text of the drama is read for oneself, before any introduction on the stage: it is not the actor who brings the text to life, but the reader - the empty space of the stage is the world. Space itself, text itself. Love itself. And yet, through this formal emptiness, it is given to us - the audience, to its lovers. The content of ourselves comes with a delay, with even greater force, only to then recede like a wave on the Atlantic coast, momentarily giving way to some prefabricated obsessive motifs of the Durassian universe, one of which is precisely the end of love, departure, flowing, and dissolving. Cut, blackness, extreme film emptiness. Silence. And in that moment, the viewer can once again begin their merging with the text and image, like that shot in which the sky, sea, and beach merge into one.
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Photos (7)
Photo © Films Benoît Jacob
