Le Syndrome asthénique

  • anglais The Asthenic Syndrome (plus)

Résumés(1)

Asthenic syndrome is a term for the feeling of fatigue, emptiness and weakness. These symptoms have afflicted Nikolay, a teacher with writing ambitions, and recently widowed doctor Natasha. This highly acclaimed film by Kira Muratova, containing both documentary roughness and surreal dramaturgy, offers a distinctive portrait of social and systemic break-up of Socialist regime at the end of the 1980s. (Summer Film School)

(plus)

Critiques (3)

Dionysos 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français Dans un pays "arriéré" tel que la République tchèque, avec son mode de vie traditionnel - le mouvement absurde de l'existence - il fait référence non seulement à lui-même, mais aussi à toute la situation "moderne". Ce n'est pas seulement un film sur l'URSS/Russie, mais finalement sur l'URSS/Russie dans n'importe quel autre pays d'aujourd'hui. En Russie, seulement à la fin des années 80 et au début des années 90, le principe historique décrit ci-dessus a atteint l'un de ses sommets mondiaux. Le film exhale un thème artistique classique de pessimisme de notre époque moderne et la forme cinématographique, ironiquement, renforce ce thème douloureux : la première partie, l'histoire fictive, malgré sa sombritude, propose à la fois une explication de l'absurdité omniprésente (la souffrance de l'héroïne face à la perte de son mari la conduit à rejeter le jeu social hypocrite), ainsi qu'une certaine résolution ou un espoir précisément en ce que, tout comme l'héroïne veuve, nous contemplons aussi le nonsens de notre mode de vie établi. S'ensuit une transition géniale de la fiction à la "réalité" (qui ne forme qu'un autre niveau de fiction), où il n'y a plus de place ni pour l'explication ni pour l'espoir, seulement pour les tentatives désespérées et vaines du professeur Nikolai de s'évader par le biais de sa fausse mort (de sommeil profond). La fiction en noir et blanc avec de l'espoir contre la réalité en couleur sans résolution. ()

kaylin 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais I can't help it, but I perceive this movie more as the author's attempt to present something, basically without it being visually interesting. Yes, there is criticism, yes, it is presented in a way that you don't even want to understand it much. There are good ideas here, but in my opinion, this two and a half hour long film is not worth it. ()

Annonces

Matty 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais An uncomfortable film. Long, ugly, noisy. Without a story and without a narrator. Without certainties such as: we are watching fiction, not fiction within fiction that turns into a documentary for a moment. Instead of logical sentences, the characters utter learned slogans or recite poetry. Still, no one listens to them, no one notices them. Dysfunctional relationships, a dysfunctional system (the school is merely a cheerless parody of an educational institution). The people have learned to live for themselves and their only way out at a moment of weakness and exposure leads to irrationality and absurd behaviour. They don’t know what will happen; they have no one they can turn to. They are like malfunctioning machines whose mechanised way of existence has seized up (repetition of lines, indifference, unpredictable reactions). Sadism directed at the characters, sadism directed at the viewers. Kira Muratova and her brutally honest depiction of the social climate of glasnost. 80% ()

Photos (33)