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Five pensioners drinking beer in the railway restaurant decide to play a joke on their absent companion, the pharmacist Kerekes. They order him to appear on the county police headquarters "concerning a certain case". Kerekes almost gets a heart attack: now he is revealed. He recalls his past: at the end of the war he only gave his friend, the city commander Holl "if". This word sent his predecessor, the Jewish pharmacist and his wife into death. His companions try to calm him down in vain, the senile old man demands juridical investigation against himself. (texte officiel du distributeur)

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Dionysos 

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français De même qu'une tache aveugle, parfois nous force à ne pas regarder directement quelque chose, mais à travers le regard des autres, de la même manière, un regard artistique a parfois besoin d'une digression à travers un autre genre de vie, pour ensuite revenir à son objectif, non par une trajectoire dramatique traditionnelle mais plutôt comme la Nouvelle Vague à ses débuts a dû exprimer son art encore immature et sa nouveauté par des allusions aux grotesques muets (peut-être c'est de là que vient l'appel humoristique de jeunes hommes âgés), de la même manière que Duras/Resnais actualisent le passé à travers chaque instant sans qu'il soit nécessaire de justifier pourquoi le présent est écrit en premier lieu et non pas le contraire (la référence explicite, métafictionnelle et intertextuelle de Fábri à Hiroshima, et pas la seule !) ou, à l'extrême, quand le film Abattoir 5 se rend jusqu'au passé des massacres de guerre à travers l'avenir de la science-fiction spatiale (zeitgeist des années 60 d'un film tourné par un presque « papy » par son âge, nourri par la guerre, le réalisme socialiste et l'amiral Horthy). De même, la ligne droite entre le traumatisme et le présent ne peut pas être directe, mais plutôt tronquée - par des jeux de mémoire comme par des coupures saccadées. En tant qu'adepte de Robbe-Grillet, je ne peux m'empêcher de remarquer qu'avec une telle liste d'allusions, il serait très étonnant que ce film sur un homme ayant menti toute sa vie ne présenterait pas, au contraire, des jeux anticipatifs avec une image figée et des photogrammes associés aux scènes de pharmacie, partiellement utilisés comme source d'inspiration pour le film L'Homme qui ment, réalisé l'année suivante en (Tchéco)Slovaquie, donc juste derrière la colline en Hongrie, pays natal de Fábri. ()

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