Résumés(1)

Pionnière du cinéma indépendant, Shirley Clarke réalise ici une évocation naturaliste de la vie des noirs de Harlem et porte un regard brut et viscéral sur les gangs de jeunes et la culture de rue. Produit par le célèbre documentariste Frederick Wiseman. (Locarno Festival)

Critiques (2)

Dionysos 

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français Les spectateurs peu tolérants se diront probablement "bouche noire, malheur pur" et l'histoire du héros adolescent dont le seul rêve dans la vie est d'obtenir sa propre "piece" (fronde) ne laisse vraiment pas beaucoup de place à la compréhension. Après tout, il n'est vraiment pas normal ici que les jeux d'enfants avec des balles et des trottinettes dans les rues sales et toujours bondées d'Harlem se transforment en jeux similaires avec des machettes et des couteaux lancés. Ensuite, les prêches sur le fait que Jésus était noir semblent assez prétentieux et ridicules. Nous sommes toujours dans les années 60, la ségrégation a été abolie environ dix ans plus tôt par la Cour Suprême, mais dans l'esprit des "Blancs", cela survivra encore longtemps. Et avec la perspective d'un avenir sans perspective et sans opportunités (bien qu'il soit possible de la briser, mais avec beaucoup plus d'efforts que les autres qui ont la "bonne" couleur et ne vivent pas dans le ghetto appelé Harlem, qui soit dit en passant, n'est séparé du vrai Manhattan que par Central Park...). Le film lui-même a une séduction visuelle avec des éléments de cinéma-vérité qui rappellent souvent la Nouvelle Vague. ()

kaylin 

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anglais Experimental realism in an American rendition focused on race issues and the issue of crime is not exactly a film that is as intriguing as you might think after reading some annotations. This is simply a film of a woman who went to Harlem with a camera, filmed something there, and people could get upset about the problems America actually has. Today, it definitely doesn't feel like an eye-opener anymore. ()