Le Tango de Satan

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Un groupe d'âmes perdues dans la grande plaine hongroise balayée par le vent et l'incessante pluie d'automne. Dans la ferme collective démantelée et livrée à l'abandon, ces quelques habitants végètent et complotent les uns contre les autres, lorsqu'une rumeur annonce le retour de deux autres personnages que l'on croyait morts. Cette nouvelle bouleverse ces êtres en manque de perspective. Certains y voient l'arrivée d'un messie, d'autres redoutent celle de Satan... (Clavis Films)

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Critiques (3)

Dionysos 

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français Ah, Beckett, Kafka, Nietzsche et tout le reste - toute la culture européenne semble s'être rétrécie en une image de la campagne hongroise, et c'est là que réside la grandeur inégalée de Tarra : c'est-à-dire que le spectateur, à travers ses images provoquant une identification perceptuelle totale (c'est-à-dire une immersion totale du spectateur dans l'objet observé grâce à une parfaite capacité à combiner le champ visuel et l'atmosphère qu'il émane), relie pleinement chaque détail de la réalité hongroise avec une signification universelle européenne. La caméra coule lentement et parfaitement à la manière hongroise, tel un fleuve dans le Danube, et pourtant, nous assistons à un drame beckettien attendu avec absurdité, à un drame kafkaïen sur la soumission de l'homme à une volonté tout aussi absurde et à l'œil du Pouvoir qui, dans sa prétention de tout contrôler, exerce un acte de déformation généralisée de tout dans sa logique ridicule, et enfin, à un drame nietzschéen sur l'éclat de l'ego qui refuse d'être entravé par quoi que ce soit, et pourtant se termine toujours par un éclat minuscule entre l'obscurité et la lumière - entre le noir et le blanc de la caméra en noir et blanc. ()

lamps 

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anglais Since rating a film is a highly subjective matter, I’m giving it only 4 stars. Tarr is probably a bit of a nutcase, and he manages to put the viewer to sleep in some parts of this seven-hour, sociopathic audiovisual onslaught in an utterly spiritual and fascinating way, but Satantango is simply so monumental and narratively advanced that it’s impossible not to stay awake. Tarr's minimalism can be annoying, likewise his detachment from his own characters or the disproportionate prolongation of plot-contained shots, but if there was one way to make a similarly magical and ambiguous parable, it was with his delicate and patient directorial hand. Although not much happens, the story is beautifully arranged in time, changing narrative perspectives in favour of lyricism and forcing the viewer to think about and make sense of the "twists". I even get the idea that I need to see it more than once, but facing the thought of another 400 minutes sitting on my ass while the future love of my life waits for me in the highest chamber of the highest block of flats, the idea loses narrowly on points. Sorry Béla, but you really exhausted me. ()

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kaylin 

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anglais "Satanic Tango" is such a specific film that it's truly not for everyone. However, it must be acknowledged that it's simply not just a seven-hour film, but it's a film with substance and a message. Moreover, it delivers it in a sometimes breathtaking manner (the scene with horses) or in a way that shakes you (the scene with the cat). But there is so much more to it. ()

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