Les Arpenteurs

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Résumés(1)

A rencontre B et l'aime, mais B s'en va. A rencontre C croyant que c'est B. C veut aimer A, mais A pense à B qui ne veut pas. A recherche B, mais B est chez C. Quand A découvre B chez C, B s'en va et C aime A ou A aime C ou pas. (Jupiter Communications)

Critiques (1)

Dionysos 

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français C'est plutôt une erreur de l'écrivain que de l'auteur du film de ne pas pouvoir me libérer des parallèles cinématographiques, qui se transforment si facilement en catégorisation vide - mais dans ce film aussi, l'atmosphère des films de la nouvelle vague française se fait encore sentir, ce qui est d'autant plus essentiel car le film repose sur l'atmosphère plutôt que sur l'intrigue : les arpenteurs délimitant l'endroit futur de l'autoroute sont une excellente métaphore pour un film qui repose sur l'immobilité du lieu-espace par opposition au mouvement (des voitures qui n'existent pas encore), car ici ce sont plutôt les sentiments et les émotions des personnages et du spectateur qui bougent, plutôt que l'intrigue et la caméra. La caméra, en effet, elle-même et l'impression générale légèrement bienveillante et également humoristique ainsi que la première impression des plans rappellent la nostalgie truffautienne des films muets du passé, où il ne serait pas inutile de rappeler l'engagement de Marie Dubois, qui dans ce contexte truffautien sera un argument pertinent. Cependant, ce film rappelle non seulement Truffaut et son "Jules et Jim", mais aussi un autre barde français, plus précisément J. Rivette, car par moments, le duo envoûtant des héroïnes principales rappelle plus que jamais, avant la lettre, "Céline et Julie" de Rivette. ()

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