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In 1967, a strike breaks out at a textile factory in Besançon, France. Through the candid accounts of workers and unionists, an ideological awakening asserts itself. What the strikers are really fighting for is a change of paradigm that defies society and culture so they can live better lives. (Las Palmas de Gran Canaria International Film Festival)

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Dionysos 

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français Le marqueur, déjà en tant que membre du collectif cinématographique révolutionnaire SLON, crée un documentaire de propagande qui devait montrer aux travailleurs la valeur de la grève en tant que telle (ce qui était facilité par le fait que la grève spécifique capturée était relativement infructueuse...). Le renforcement de la solidarité, la construction d'une conscience de classe commune basée sur la compréhension de l'incompatibilité entre les capitalistes et les travailleurs : "Le véritable résultat de cette grève n'a pas été une augmentation de 3 ou 4 %, mais l'éducation des jeunes travailleurs, la découverte de la véritable identité de leur lutte." Marker laisse les acteurs de la grève parler autant que possible, choisissant précisément les moments où les travailleurs et les syndicalistes arrivent à des conclusions similaires. Deux remarques à ce sujet : 1) L'idée selon laquelle le véritable désir des travailleurs (d'améliorer leur salaire/maintenir leurs avantages actuels/avoir peur d'être licenciés, etc.) se cache derrière un désir "réel" de changement social global peut être interprétée comme une naïveté des auteurs, ou au contraire comme une compréhension que cette "vérité" cachée de la lutte ouvrière n'existe pas tant qu'elle n'est pas révélée par une lutte idéologique. 2) Marker était tout simplement rusé, donc ses films ne tomberont jamais dans la moyenne, néanmoins, même dans ce film, les limites de la majorité de la production "révolutionnaire" française de l'époque se manifestent : parler sans fin, bla bla bla, parler (bien que Marker laisse les travailleurs parler de manière sincère et simple, ce qui peut ne pas être si éloigné du public cible de la même classe sociale). Cela culmine avec les films spontanés des étudiants après Mai 68, où le spectateur ne fait que suivre des discussions intellectuelles juvéniles, auxquelles seul un autre étudiant ou intellectuel de gauche, déjà convaincu, est prêt et capable de comprendre... ()