Baxter, Vera Baxter

  • France Les Plages de l'Atlantique
Drame / Mystère / Musical
France, 1977, 91 min

VOD (1)

Résumés(1)

Femme de promoteur, 38 ans, trois enfants épouse fidèle et docile dont le destin poignant se confond avec celui, précaire et douteux, de son mari : telle nous apparaît Vera Baxter (Claudine Gabay). Elle est venue dans une luxueuse maison proche d'une plage de l'Atlantique. Une maison qu'elle a l'intention de louer pour les vacances, dit-elle. Au café, le patron, deux femmes et un journaliste parlent de la villa. Le journaliste attend Vera, pour ce soir, partir avec elle. Dans la maison déserte, Vera Baxter songe. Elle reçoit la visite d'une ancienne maîtresse de son mari. Ce dernier lui téléphone. Son inquiétude et le calme désespoir de Véra son évidents. La nuit tombe. L'autre femme du café apparaît à son tour. Quant au journaliste, ivre, il est finalement parti sans Véra. L'inconnue (Delphine Seyrig) a le même ge, un peu la même apparence que Véra Baxter. Celle-ci lui parlera comme à un miroir, lui dira qu'elle est riche, qu'elle a des enfants et que, pendant 18 ans, elle a obstinément aimé un homme très ordinaire, sans imagination. Un homme qui, en ce moment, se trouve à Chantilly avec une fille jeune et jolie. (INA)

(plus)

Critiques (1)

Dionysos 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français Il fut un temps où le nom diégétique, tel un ensorcellement, a déclenché un flux inarrêtable de musique non diégétique, cousant chaque fenêtre celluloïdienne d'une bande, à travers son fil rouge, et ce temps était à l'époque où la linéarité était peu fiable dans le cinéma avant-gardiste : l'obsession de la boucle musicale nie autant la direction de la bande sonore que l'impassibilité typiquement durassienne d'un navire humain échoué sur un banc de sable atlantique est d'autant plus agitée par les vents des océans intérieurs, dont le ressac peut parfois dissimuler la quiétude des profondeurs déjà indifférente à tout, tandis que la surface calme masque les courants sous-marins, mais toujours se joue la dialectique entre la surface et la profondeur, qui ne peuvent jamais être mutuellement perçues simultanément, et ainsi les tourbillons des émotions, des souvenirs et des désirs se déplacent dans des transformations cycliques, cherchant à relier l'irréconciliable. ()