Notre musique

Résumés(1)

Trois parties : Royaume 1 : Enfer - Royaume 2 : Le Purgatoire - Royaume 3 : Le Paradis.
L'enfer, d'une durée d'environ sept à huit minutes, est composé de diverses images de guerre, sans ordre chronologique ni historique, avions, tans, navires de combat, explosions, fusillades, exécutions, populations en fuite, paysages dévastés, villes détruites, etc. Le tout en noir et blanc comme en couleur. Les images restent muettes, accompagnées de quatre phrases et de quatre musiques (piano). Le purgatoire, d'une durée d'environ une heure, se déroule de nos jours dans la ville de Sarajevo - martyre parmi d'autres - à l'occasion des Rencontres Européennes du Livre. Il s'agit de conférences ou de simples conversations à propos de la nécessité de la poésie, de l'image de soi et de l'autre, de la Palestine et d'Israël, etc., et qui sont le fait de personnes réelles comme de personnages imaginaires. Une visite au pont de Mostar en reconstruction symbolise l'échange entre culpabilité et pardon. Le paradis, d'une durée d'environ dix minutes, montre une jeune femme - vue dans la deuxième séquence - qui, s'étant sacrifiée, trouve la paix sur une petite plage au bord de l'eau - laquelle est gardée par quelques Marines des USA. (Vega Distribution)

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Critiques (1)

Dionysos 

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français Nous sommes tous deux des étrangers dans le même pays, se rencontrant au bord du précipice. En Bosnie déchirée, non seulement des artistes étrangers se rencontrent lors de symposiums, mais surtout des soldats de toutes les armées du monde. Ils sont synonymes d'intolérance, d'efforts incessants pour asservir les autres, d'incompréhension face à l'appel moral simple: "tuer un homme pour défendre une idée ne signifie pas défendre l'idée, mais tuer un homme." La culpabilité repose sur nous tous et sur ceux qui nous ont précédés, comme le montre l'enfer. César, Mao, Américains, Allemands, Français, Anglais, Russes. Et la Bosnie peut devenir un lieu de réconciliation. Un endroit où une jeune femme israélo-russo-française peut comprendre que la vérité a toujours deux visages, que la vie et la mort sont simplement des images opposées, que la vie ne apporte pas autant au prétendu vainqueur de la guerre que la défaite ne en apporte au vaincu, car l'histoire des opprimés, humiliés et assassinés nous apprend que "il y a plus d'inspiration et d'humanité dans la défaite que dans la victoire." Et la jeune victime du tireur d'élite israélien, qui tente de combler le fossé entre deux peuples non pas par la violence, mais par un appel sans défense à la réconciliation, en est la preuve. ()

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