Dans la ville blanche

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Drame / Poétique
Suisse / Portugal / Grande-Bretagne, 1983, 108 min

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Paul débarque et déserte. Il aime Lisbonne. Il aime aussi deux femmes en même temps. Cette halte est une pause dans sa vie qu'il voudrait sans doute changer. Muni d'une caméra super-huit, il se filme ainsi que les rues et le port. Topographiée par Tanner, Lisbonne, presque abstraite, devient la plus belle ville du monde. Poésie urbaine parfumée d'odeurs de mer. Le voyage se fait sur place, face à la fenêtre. (Metro Films (Metro International))

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Dionysos 

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français Nous avons en fait deux axolotls ici, l'un conditionné par l'autre et tous les deux ensemble forment deux pages d'un excellent film. Bruno Ganz, en tant que déserteur de ses obligations maritimes, en tant qu'émigrant de sa patrie d'origine, essaie de s'ancrer dans un nouveau pays. En mer, il n'y a qu'une petite chambre et l'infini en dehors, sur terre ce sera peut-être le contraire. L'amour est également infini et, de plus, "le corps féminin est si vaste". Cependant, l'axolotl, "perturbant le temps et l'espace par son indifférence silencieuse", le trouble à la fois en mer (ici, c'est une nécessité, c'est pourquoi on peut parler de la maladie professionnelle que notre héros a nécessairement transposée sur terre) et sur terre (l'axolotl mexicain est un amphibien...). Et l'amour a besoin de temps et d'espace. Les deuxième axolotl sont les scènes de film tournées par Ganz, qui sont, par leur beauté silencieuse et mélancolique, non seulement le reflet de leur créateur, mais aussi un excellent médiateur entre l'unité de la forme et du contenu que Tanner a réalisée dans ce film. ()