Résumés(1)

Adam, idole rock adulée des jeunes, rentre chez lui après un concert endiablé. Une surprise de taille l’attend : un couple d’inconnus a pris possession de son appartement pour y passer sa nuit de noces ! Après un échange houleux, Adam reste seul dans son appartement dans l’attente du retour de son épouse volage… (Malavida)

Critiques (1)

Dionysos 

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français Le retour éternel du même produit la diversité dans le sein de l'unité, grâce à laquelle chaque instant se déploie dans trois directions, afin de converger dans la conscience du spectateur vers une seule - compréhension, émotion ? - point ? - où il n'y a pas trois variantes différentes d'un seul original, mais une seule matière dans trois incarnations différentes, qui doivent coexister simultanément dans le spectateur. Il ne s'agit pas de suivre les possibilités de représentation d'un texte à différents moments de la vie humaine, mais de saisir l'impossibilité de s'approcher dans le monde réel de voir dans la vie une présence composée de toutes ses possibilités en même temps. Des mots qui trouvent leur vérité dans la bouche d'un autre ; la répétition dans un autre contexte, qui éclaire rétrospectivement quelque chose qui vient ; la réalité se décomposant dans l'image et se renouvelant dans le temps. Le fragment le plus fort de la voûte finale (le film ne fonctionne que dans son ensemble) - 60 - montre ensuite, dans le mouvement d'une réflexion métaphysique tragico-comique, si proche des années 60, que cette compréhension n'est possible que dans le monde de l'art illusionniste, qui est d'autant plus puissant que la réalité devient impuissante. Sinon, je suis d'accord avec Garmon pour dire que le texte original du film aurait mérité d'être plus élaboré. ()