Robert Aldrich

Robert Aldrich

Naissance : 09/08/1918
Cranston, Rhode Island, États-Unis

Décès : 05/12/1983 (65 ans)
Los Angeles, California, États-Unis

Biographie

Après avoir eu un emploi administratif à la RKO à Hollywood, Robert Aldrich devient assistant à la réalisation puis quitte la RKO et officie en free lance. Il collabore avec Jean Renoir, William Wellman, Lewis Milestone et Charlie Chaplin. De 1945 à 1948, il est assistant metteur en scène, directeur de production, directeur de studio et scénariste aux studios Entreprises. A partir de 1952, il dirige dix-sept séries pour la BBC. En 1953, Robert Aldrich met en scène son premier film pour la Metro-Godlwyn-Mayer : The big leaguer, avec Edward G. Robinson, Vera Ellen et William Campbell. En un an, son style direct, rapide et brutal fait voler en éclats les genres cinématographiques traditionnels : le western avec Bronco-Apache (1954, avec Burt Lancaster et Jean Peters) et le film noir avec Kiss me deadly (En quatrième vitesse, 1955). Avec The Big Knife (Le grand couteau, 1955), Robert Aldrich s'attaque à la corruption à Hollywood. Le film remporte un Lion d'argent au Festival de Venise et le réalisateur devient la coqueluche de la critique en France, notamment dans les Cahiers du cinéma.

Producteur indépendant à partir de 1955, il réalise un curieux mélodrame, Automn leaves, où l'on ne reconnaît qu'en de rares moments le style qui lui a valu ses premiers succès. Ses démêlés avec les grands studios américains entament son crédit (en 1957, il est remplacé au milieu du tournage de Garment jungle par Vincent Sherman) et Robert Aldrich connaît une période creuse. Pragmatique, il accepte quelques projets moins mirobolants comme Sodome et Gomorrhe (réalisé en Italie en collaboration avec Sergio Leone) avant de retrouver le succès en 1962 avec What ever happened to baby Jane ? (Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? avec Bette Davis). En 1967, la réussite de The dirty dozen (Les douze salopards) lui permet d'acheter son propre studio. Il tourne quatre films qui se soldent par quatre échecs commerciaux (Le démon des femmes, Faut-il tuer sister Georges, Trop tard pour les héros et Pas d'orchidées pour miss Blandish). On lui reproche la lourdeur et la violence gratuite dont font preuve certaines de ses réalisations.

Au cours de sa carrière, Robert Aldrich affiche une préférence pour les héros cyniques et trompeurs (Les douze salopards), confirmée en 1973 avec The emperor of the north pole (L'empereur du nord). Derrière ces films, on voit se profiler une évocation de plus en plus directe du déclin de la société américaine ainsi que le crépuscule d'un cinéma dont il aura été l'un des derniers grands témoins.

Festival International du Film de La Rochelle

Réalisateur

Producteur

Scénariste

Acteur

Films
1951

The Big Night

Documentaires
2020

The Directors (série) - i.a.

 

Robert Aldrich - i.a. (S05E10)

1967

Lionpower From MGM

 

Operation Dirty Dozen

1963

4 for Texas: Behind the Scenes