Jean-Baptiste Germain est né en 1976 dans la Drôme. Après des études poussées en cinéma, il débute sur des tournages en tant que régisseur puis devient assistant mise-en-scène, collaborant ainsi avec des cinéastes tels que Sandrine Veysset, Pierre Jolivet, Norman Jewison, Valérie Mréjen… Il réalise en 2007 son premier documentaire Au pays d’Orphée, faut-il se retourner ?, une approche politique du cinéma en Bulgarie. Puis il continue sa mise en image des cinématographies de l’Est avec L’Homme de fer, mémoires d’idéaux, un documentaire remontant les années Solidarnosc par le prisme du film éponyme d’Andrzej Wajda. Le film est sélectionné au Figra et à Pessac.
Dahomey et Le Chant du coquelicot signent ses premiers pas dans la fiction. Ils sont sélectionnés dans de nombreux festivals, Cannes, Montréal, Buenos Aires… Le cinéma français se porte bien, un long métrage collectif coréalisé avec Stéphane Arnoux et Chiara Malta sort en salles début 2014. Il traite des réalités du cinéma indépendant français, de sa création à sa diffusion. Jean-Baptiste est par ailleurs professeur associé en arts du spectacle à l’université de Poitiers, et coprésident de l’ACID. Lac noir est son premier long métrage de fiction.
La Vingt-Cinquième Heure