Résumés(1)
The Dumpster Kid (Kristine de Loup) grows from a placenta. Dr. Wohlfahrt from social services finds her on a hospital rubbish dump. In subsequent episodes, she looks for foster parents to take responsibility for the kid and integrate her into society. Dumpster Kid goes to school and to church. Always dressed in a red dress and red tights, she is nosy about everything, asking a few too many questions and taking whatever she desires. She steals and has sex, seducing some and humiliating others. She meets Al Capone and d’Artagnan. She is always in danger, yet immortal. (Berlinale)
(plus)Critiques (1)
"Le cinéma de papa est mort." Si le Nouveau cinéma allemand de Reitz devait attaquer le vieux cinéma de papa, même si son nom n'a jamais été et ne sera jamais gravé sur les monuments de l'histoire du cinéma à l'une des premières places, il devait également attaquer le père lui-même - le film et la nouvelle Allemagne doivent naître sans pères. Le néocorporatisme allemand de l'Ouest et l'État social, dans lequel chacun a sa place dans la structure économique et dans lequel les prérogatives sont idéalement transmises du père à l'héritier tout en préservant ou, dans le meilleur des cas, en valorisant idéalement la richesse familiale, s'effondre - la société, l'individu et le film commencent ici au fond, au degré zéro, au point de départ. Le nouveau film et le nouvel homme n'ont pas leur place, n'ont pas leur histoire, ils se font seuls, aussi bien qu'ils le peuvent : mais ils ne peuvent pas, quand la société fonctionne selon d'autres principes. Il ne reste que le fantôme du résidu non assimilable, indivisible, les déchets de la société, qui errent dans le monde et construisent leur réalité par leur irréalité.
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