Trois strophes sur le nom de Sacher

Court métrage
France, 1989, 12 min

Réalisation:

Chantal Akerman

Résumés(1)

C’est la nuit. Une chambre avec un fauteuil, une table, peut-être même à l’arrière plan, un lit ouvert avec des draps défaits. L’intimité de notre interprète. La pièce est éclairée par la lumière qui vient du dehors. La violoncelliste revient d’une soirée qui l’a laissée pleine d’impressions contradictoires. La musique qu’elle commence à jouer, cette musique de Dutilleux, semble naître des émotions qui l’animent. Une première strophe, hésitante, bousculée, avec des allers-retours, pleine d’émotions contradictoires. Une seconde plus lyrique, et une troisième qui file comme une étoile. Un son qui traverse l’espace. Un effet d’ensemble très pur, très sobre qui laisse cette musique, qui vacille entre le contrôle et la fuite, s’exprimer avec force dans cette nuit. (Mallia Films)

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