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The summer of 1945. As a "human bullet" of the Kamikaze Unit, 21-year-old "he" is inside a drum with a torpedo. While he waits, he looks back on a short adolescence, reminiscing on the harsh training, a friendly bookstore, and a girl he loved. A complement to The Emperor and a General, and based on personal experience, Okamoto comically portrays the stupidity of war as well as the sentiments of youth. Though filmed on a low budget as an independent production, the tone of the 16mm image, the dry and humorous monologues and the surreal beach scene etc. create a unique effect. (Berlinale)

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Dionysos 

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français La tête qui se transforme en crâne est déjà vide à l'avance. La folie dit: la mort est déjà là.* La guerre dit: avec moi vient la folie. La folie anticipe, pendant que la tête du soldat se souvient - de cette aporie surgit un deuxième effet mortel de la guerre: la guerre ne se termine jamais. Pour le survivant, pour le "témoin", elle revient à jamais avec sa mémoire - le film en tant que rétrospective, récit du passé d'un soldat et médium de la mémoire collective refoulée (refoulée car Nikudan démasque, à l'époque où les temps n'étaient pas encore révolus, où le film pouvait avoir une fonction sociale autre que économique et productive); mais aussi le film en tant qu'image d'anticipation - la guerre comme pont entre le passé et le futur, car l'absurdité du monde liée par un pont de souvenir n'a pas disparu. La guerre du héros a commencé au moment où la guerre était déjà terminée: comment ne pas conclure que la guerre ne finira jamais ? Tout comme dans "Catch 22", il est génialement touchant de voir comment le héros est piégé dans le piège de l'absurdité du temps, d'où il n'y a pas d'échappatoire, ni en avant ni en arrière, car son destin était toujours scellé dans la logique de la guerre. *) Histoire de la folie, 1961 ()