Critiques (1)

Dionysos 

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français Le cinéma novo est entré dans une nouvelle phase à la fin des années 60, dans laquelle l'épisodique et l'exaltation de la satire, teintée et délibérément redéfinie, atteignent des sommets d'allégorie visuelle muette, qui réunissent ainsi l'underground brésilien et l'hyperart européen contemporain. Pierre Clementi se promène dans le film comme s'il se promenait dans le film de Philippe Garrel ou de Pasolini à cette époque, mais en plus, il semble également plonger dans le cinéma underground brésilien de l'époque - le cinema marginal - avec son attaque anti-logique sans entraves, principalement par l'ironie verbale. La longue métaphore visuelle se joint à l'épisodique d'un discours auto-destructeur. Tellement brillamment disjoint et synthétique que le résultat ne peut venir que d'un grand cinéaste, qui n'a cependant pas oublié la dimension politique de son œuvre ici, rendant le film parfaitement latino-américain. Venceremos! ()