Résumés(1)

Alors qu’il vient de faire don à la France de deux tableaux intitulés Juliette dans son bain, l’un de Gauguin et l’autre de Munch, le mécène milliardaire Ronald Kandiotis apprend que sa fille adorée Lara a été kidnappée. En échange de sa vie, ses ravisseurs − un mystérieux groupuscule − exigent du nabab qu’il révèle au grand jour les crimes sur lesquels il a bâti sa fortune. Victime ou coupable ? Tandis que les médias s’emballent, la police mène l’enquête… Jean-Paul Lilienfeld retrouve l’impertinente acuité qui avait fait mouche dans La journée de la jupe pour s’attaquer à nouveau à un sujet d’actualité : le lynchage médiatique, ou comment une personnalité publique respectée peut se retrouver terrassée par la violence d’accusations, fondées ou pas. Nul ne sort indemne de cette satire au rythme soutenu et au ton farouchement grinçant. Ronald Kandiotis est-il vraiment un monstre ? Comme il l’assume lui-même, "la vérité est un mirage". André Dussollier se glisse avec une aisance réjouissante dans le costume de cet homme aux abois, séduisant, ambigu, tout à la fois victime et manipulateur. Entouré d’une galerie de comédiens d’exception (Marisa Berenson en épouse libre, Jean-François Balmer en avocat de l’ombre, Bruno Todeschini en flic lucide…), son trouble et charismatique personnage évolue dans un monde de faux-semblants, où le ridicule des uns et des autres masque des drames bien réels, et où la mort n’est jamais loin. (Arte)

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