Les Hautes Solitudes

France, 1974, 80 min

Réalisation:

Philippe Garrel

Scénario:

Philippe Garrel

Photographie:

Philippe Garrel
(autres professions)

Critiques (1)

Dionysos 

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français Loi cinématographique de la solitude : toujours seulement un visage par plan. L'homme est seul dans la fenêtre cinématographique, le plan est seul par rapport à tous les autres plans. Chercher la continuité entre les plans signifierait en même temps arracher les personnages à leur solitude, car l'histoire crée déjà une corrélation entre plusieurs plans, ce qui permettrait de relier les personnages dans un temps et un espace communs. Cela ne se produit pas : Seberg a son cadre, Aumont a son cadre. Seul Terzieff se double dans le miroir : le seul cas où deux visages sont présents à l'écran en même temps : la perfection de l'illusion. Tout spectateur qui voudrait chercher dans le film une histoire et ainsi vaincre la solitude ne trouvera aucune indication ni aucune justification légitime pour son acte héroïque : il sera seul pour cela. ()

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